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Quel avenir pour notreTerre?

Nos contestataires anti-modernes et anti-capitalistes vivent dans la nature en suivant les sentes animales, souhaitent modifier le rapport de l'Homme à l'environnement et à la nature sauvage non artificialisée. Ils vivent dans la précarité, redécouvrent une existence simple, libre, ainsi que les vertus du travail et du savoir-faire manuels et de l'auto-suffisance. Ainsi l'adage paysan "la Terre ne ment pas" a perdu sa connotation réactionnaire et devient maintenant un slogan écologiste, tandis que nous revient en mémoire la pensée de Descartes : "mieux vaut changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde". Mais la Terre va mal et les mots sont impuissants à la soigner. Les propriétés cancérigènes des pesticides de synthèse et de leur résidus dans l'alimentation sont en passe d'être clairement démontrées. 600 000 enfants souffrent de la pollution d'après l'OMS (Le Monde, 30/10/2018). Les difficultés écon
Articles récents

Le monde végétal et son devenir...

Le sacrifice des terres fertiles et la réduction de la masse végétale ( "biomasse" ) continuent inexorablement. La société de consommation organise notre mode de vie entre complexes commerciaux, parcs de loisirs, centres d'affaires et noeuds de communications... présentés comme bénéfiques au développement de nos territoires. Cependant, nos concitoyens sont de plus en plus nombreux à contester un capitalisme financier non contrôlé capable d'organiser un véritable pillage fiscal. En outre, la constante recherche du rendement à court terme et de la compression des coûts permet de dégager des profits qui négligent trop souvent l'intérêt général. De plus, se développe une philosophie "anti-moderne" chez ceux qui prennent conscience que le monde marchand des techno-sciences rend coûteux ce qui était naturel et gratuit ( comme la fécondité ) et développe insidieusement des besoins futiles, superflus qui alimentent une demande et un marché flo

Les générations futures et la nature?

Plus encore que les fotêts, les terres agricoles et autres espaces naturels sont malmenés. Les 590 000 hectares perdus en France sous le bitume et le béton équivalent au département de Seine et Marne! Les zones humides ( marécages, lacs, rivières, mangroves... ) et toute leur riche biodiversité disparaissent beaucoup plus rapidement que les forêts. Mr.Hulot, dans le film "Mon Oncle" de J.Tati (1958), nous montre l'arbre rescapé de l'urbanisation galopante et déshumanisée de nos banlieues à l'époque où la ville et l'habitat urbain étaient symboles de modernité et de progrès. N'oublions pas que les années d'après guerre ont été consacrées à la reconstruction du pays et au devoir de loger et nourrir la population. Le productivisme faisait doctrine. La nature est alors domestiquée et exploitée avec des méthodes de production agricole et pastorale à haut rendement. Mais maintenant nous apprenons que les pesticides non seulemen

La forêt et son devenir

En France, la forêt semble regagner du terrain. En 2019, le premier parc naturel dédié à la forêt sera créé sur le plateau de Langres au confluent de la Bourgogne et de la Champagne. Ailleurs, on plante des "forêts linéaires" le long des boulevards extérieurs des métropoles et on installe ça et là des "arboretum". L'arboretum de Versailles-Chevreloup, riche de 500 espèces d'arbres parfois centenaires et rares, a quadruplé sa surface. Mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt... Entre 1990 et 2015, la surface de déforestation sur notre Terre équivalait à la superficie de l'Afrique du Sud. On réalise que cette déforestation appauvrit la bio-diversité et est un facteur notoirement aggravant de la pollution et du bouleversement climatique. Pourtant la destruction des forêts tropicales se poursuit. Le cas de l'Amazonie, "premier poumon vert de la Terre", .est largement documenté, mais il en est de même pour les forêts afr

Le monde végétal... Partie III

La nature peut nous offrir un espace d'intimité, de convivialité, voire un refuge protecteur pour s'isoler, s'évader de la vie urbaine moderne, se ressourcer pour nourrir son activité artistique. Parmi les multiples manifestations musicales qui investissent des sites naturels l'été, citons le"Festival des Forêts"( Laigue et Compiègne ), et les Eurokéennes de Belfort qu'abritent d'immenses arbres illuminés. La forêt peut aussi provoquer peurs, angoisses, sensation d'isolement, de danger. La végétation impénétrable des sous-bois dans une atmosphère glauque peut évoquer l'inframonde archaïque, l'inconscient... En outre elle abrite et concentre une faune sauvage nombreuse et noctambule. Les audio-naturalistes en traquent les traces, ils enregistrent et collectent les bruits nocturnes du monde animal et végétal. Ici, l'homme n'est plus chez lui. Cependant, psychologues et pédagogues montrent que l'immer

Le monde végétal... Partie II

L'Homme (re)découvre la forêt. Elle est un univers merveilleux, cadre des contes de notre enfance, domaine de nos jeux, fêtes, aventures et hébergements de fortune... Elle stimule l'imagination, favorise le rêve, la poésie, voire les élans mystiques et les visions fantastiques. Elle inspire toujours les artistes du 21ième siècle : la photographe américaine Nan Goldin se consacre au paysage depuis 1989. Elle a exposé à Hardelot dans une lumière blafarde, les sous-bois lugubres de la forêt et les ombres floues des troncs d'arbres. Les éclairs lumineux et irisés que capte Goldin, trouent çà et là cette forêt fantomatique et évoquent à l'artiste une "nature miraculeuse", voire une présence surnaturelle et divine. L'architecte Laure Samama, photographe autodidacte, expose à la Maison de la Photo R. Doisneau (Gentilly) : lorsqu'elle trouve la "bonne lumière" qui jaillit sur les sombres feuillages quand percent les rayons du so

Le monde végétal... Partie I

Aux nombreuses publications sur les bénéfices de la sylvothérapie, il faut ajouter le travail des neuro-biologistes sur l'intelligence et les capacités de communication du monde végétal. Les plantes sont dotées d'un "cerveau diffus", toutes leurs cellules fonctionnent comme des neurones. Grâce à leurs cinq sens, elles captent, transmettent (y compris aux animaux) et s'échangent les informations essentielles concernant leur environnement sans l'aide du mouvement puisqu'elles ne peuvent se déplacer! En outre, leur fonction capitale qu'est la photosynthèse rend la vie humaine dépendante du monde végétal pour la nourriture, l'apport en oxygène et l'apport d'énergie fossile. Ainsi le monde vivant inclut aussi le monde végétal, contrairement à l'opinion d'Aristote (encore validée au 19ième siècle) qui considérait le végétal proche des objets inanimés. Notre conception de la Nature en est profondément bouleversée :